France Podcast

Lundi 18 Juillet 2005.

Pod Mag #06



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vancan | 18 h 52 | Rubrique : Actualités

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Commentaires

Encore bravo... !

cobalt

19/07/05 à 00:06

Après l'interview fleuve de Stuff, j'ai plein de voix de ma tête ;)
C'est vrai que Stuff est un sacré moulin à paroles ! Sérieusement, c'est un personnage très intéressant qui se place lui-même dans un PodMag #6 aussi intéressant. Julien devient (pour moi) le "Monsieur Podcast", il prend dans mon coeur la place de Bertrand Lenotre. Mais attention !!! Stuff est en embuscade !!

Allez, bonne continuation !

Cobalt
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http://odiopod.max.st

À propos du format audio AAC.

Aurélien OUDELET

19/07/05 à 01:30

J'écoute attentivement votre PodMag depuis ses débuts et je trouve votre travail très passionnant.

Cependant, je me permets d'apporter des précisions concernant le format de fichier AAC.

Le format AAC est un standard industriel au même titre que le MPEG-2, le MPEG-4,...
Selon : http://www.apple.com/quicktime/technologies/aac/

"AC was developed by the MPEG group that includes Dolby, Fraunhofer (FhG), AT&T, Sony and Nokia—companies that have also been involved in the development of audio codecs such as MP3 and AC3 (also known as Dolby Digital). The AAC codec in QuickTime builds upon new, state-of-the art signal processing technology from Dolby Laboratories and brings true variable bit rate (VBR) audio encoding to QuickTime."

Autrement dis, l'AAC est un format ouvert. Le problème vient de l'amalgame entre un fichier AAC simple et un fichier protégé de l'iTunes Music Store avec les DRM Apple. Ces DRM sont gérées seulement par iTunes et non implémenté au coeur même du codec et a fortiori de QuickTime.

Contrairement au WMA de Microsoft qui implémente un codec rigoureusement propriétaire de A à Z plus une solution made-in Microsoft pour les DRM implémentées au coeur même du codec.

Voilà, il faut arreter de dire que l'AAC est "propriétaire", c'est un standard au coeur de la technologie MPEG-4, futur standard normalement de TNT en France pour la partie payante et HD.

Cordialement,

Aurélien OUDELET

Re: À propos du format audio AAC.

Da Scritch

20/07/05 à 15:48

AAC est proprio: il est protégé par des brevets et le paiement d'une licence doit être acquité par les constructeurs et les développeurs d'encodeurs/décodeurs, au même titre que le MP3. “Ouvert” signifie qu'aucun brevet n'entrave l'innovation, la reprise, les algorithmes dudit format.

Re: Re: À propos du format audio AAC.

Aurélien OUDELET

20/07/05 à 21:01

Certes. Dans le sens où il faut que l'industriel paye une licence pour implémenter l'AAC, on peut dire que le format est propriétaire.

Là où je voulais en venir, c'est que la création de l'AAC, ou MPEG-4 audio, est le fruit de la collaboration de groupements d'industiels du monde du multimédia et des professionels du son.

Ce qui à mon sens en fait un standard industriel de fait. D'ailleurs, il porte la norme ISO : ISO/IEC 14496-3, Subpart 4. (http://www.vialicensing.com/products/mpeg4aac/standard.html ), dans la mesure où l'industriel est libre d'implémenter ce format audio, il est vrai moyennant finance beaucoup moins sévère que le célèbre MPEG-2 des DVD, il n'en demeure pas moins un standard.

En revanche, lorsqu'une société seule prétend avoir créer le Saint Graal concerant un format audio comme le WMA, prétend ensuite avoir une licence moins chère que la concurrence mais impose des conditions restrictives concernant son adoption comme le fait de la nécessité de faire marcher obligatoirement la solution logiciel sous Microsoft Windows, alors là on est pleinement dans la solution propriétaire : le codec appartient à une multinationale seule et qui lorsqu'elle se trouve en position dominante est libre ensuite d'écarter ses concurrents grâce aux fameux frais de licences ou alors tout simplement en écartant les concurrents grâce à la licence elle-même.

Un exemple : pourquoi Apple, RealNetworks ou Sony ne peuvent pas implémenter le codec WMA+DRM dans QuickTime, Real Player ou autre ? Parce que la licence du WMA ne le permet pas. Real se contente d'utiliser les codecs de Windows mais ne peut le faire sous Mac OS X.

Mais dans le pire des cas, même si l'AAC ou le WMA se retrouvent seul, l'un ou l'autre, en situation de monopôle :
- Dolby ne peut prétendre augmenter les prix des licences de manière significative : ses partenaires dans le format iraient voir ailleurs ou formeraient un nouveau standard.
- Microsoft est libre de fixer les prix et d'imposer les plateformes matérielles où ses solutions peuvent être implémentées.

Concernant les fameuses DRM :
- les DRM du WMA sont propriétées de Microsoft ; et en licenciant obligatoirement les deux conjointement, on écarte les plateformes différentes de Microsoft Windows.
- les DRM de l'AAC : la situation est différente. Il peut y avoir une infinité de solutions DRM sur l'AAC. Celle que l'on connait est celle d'Apple : FairPlay 2. Libre par exemple à Real, Sony, Nokia ou je ne sais qui possédant une licence sur l'AAC d'implémenter ses propres DRM.

En résumé : le WMA est un vrai codec propriétaire, l'AAC est un standard industriel, certes pas gratuit, mais beaucoup plus ouvert que le WMA.

Maintenant, si les gens recherchent un codec audio totalement libre de droits, c'est à dire sans brevet, sans royalties à payer pour créer une solution logicielle, ces gens devraient s'orienter du coté d'OGG Vorbis. La querelle et le faux procès qui consiste à tirer à boulets rouges sur les formats proprios n'ont pas lieu d'être. Des solutions totalement gratuite existent.

Maintenant, il est difficile de faire évoluer les choses quand 95 % des ordinateurs grand-public tournent sous Microsoft Windows et qu'une multinationale impose en standard Windows Media Palyer pour lire ses fichiers audios. La faute à qui ? À l'intégrateur tel HP, Dell, IBM ? Non : au client : mal informé par la presse informatique sous largement sponsorisé par la fameuse multinationale. Ce n'est pas de la paranoïa : relisez les articles parlant des différentes versions de Windows quand elles sont sorties : à chaque fois : "tout nouveau, plus stable, plus fiable, plus ceci cela,..." Du discours marketing. On pourrait en dire de même pour la presse traitant des Macs et de Mac OS X.

Le problème est un tout : conditionner le client dans un monde fermé : il y reste.

Cordialement,

Aurélien

Re: Re: Re: À propos du format audio AAC.

Da Scritch

21/07/05 à 17:35

AAC est donc bien proprio, ne correspondant pas à la définition d'"ouvert" ou de "logiciel libre".

Inutile de faire de longues tirades

Re: Re: Re: Re: À propos du format audio AAC.

Aurélien OUDELET

21/07/05 à 21:19

Certes.

Ma première intervention manquait de précision.

Cependant, le débat doit être lancé concernant les formats de fichiers audio. La "longue tirade" apporte des compléments à mon propos initial. Ceci est destiné à faire comprendre les tenants et aboutissants de l'affaire pour tout les lecteurs.

Cordialement,

Re: Re: Re: Re: Re: À propos du format audio AAC.

Da Scritch

22/07/05 à 11:38

Les tenants et aboutissants sont simples : brevets logiciels = rejet du logiciel libre et bridage de la concurence.

AAC, tout comme WMA ne sera pas supporté par Audacity, Sweep, Ardour, Sox et autres logiciels de montage/traitement de son open-source.

Il y a plus de baladeurs différents à lire du Ogg Vorbis que de l'AAC. La raison vient des droits sur les brevets détenus par Apple sur la compression en question (je ne parle pas des dispositifs DRM), qu'ils n e peuvent refuser à la vente, mais demande un tarif exorbitant pour les constructeurs de baladeurs portables. À l'exception d'eux-même.

Quand on sait pas, on se tait.

Re: Re: Re: Re: Re: Re: À propos du format audio AAC.

Aurélien OUDELET

22/07/05 à 13:46

Je ne me tairai jamais car encore une fois vous êtes dans l'erreur, ce n'est pas Apple qui dispose des brevets relatifs au format audio AAC mais cela appartient aux Laboratoires Dolby. Ce qui appartient à Apple n'est que la solution DRM FairPlay.

Par ailleurs, vous faîtes un amalgame entre logiciels libres régis par la licence GPL et le fait que la plupart sont gratuits de fait.

Selon la GPL, rien n'interdit à une société de "vendre" son logiciel à un certain prix dans la mesure où elle fournit le code source régi par la GPL. Ce prix pourrait comprendre les fameux droits sur un codec audio ou vidéo. De même, rien avec la GPL interdit de lier un code GPL à un code dit propriétaire : Sun, Apple, Novell, Red Hat, et consorts utilisent ces procédés largement et ce sans violer la licence libre. Un logiciel sous GPL, LGPL ou autre licence libre peut avoir recours à une librairie dite propio si la licence est acquittée. Maintenant, le problème pour les codeurs du libre réside dans le fait de pouvoir répercuter le coût de la licence qui se révèle finalement prohibitif dans la mesure où la licence doit être acquittée en volume sur l'ensemble des versions mises à disposition au public.

Cordialement,

A propos des pubs dans des podcasts

Quetzal

19/07/05 à 06:07

Je viens d'écouter "Inside Mac Radio" pour la première fois et je veux te signaler qu'au début du podcast, quelques partenaires sont annoncés. De plus, au milieu du Podcast, il y a des interruptions pour les partenaires. Comme quoi, les choses bougent plus vite que l'on ne le pense.

Anonyme

19/07/05 à 13:19

Boudiou !<br />
<br />
Cet episode autra été un fleuve de parole. Heureusement qe tu as pu couper le micro à la fin ^_^.<br />
Je suis aussi d'accord avec Stuff a propos de l'espace vide de Luc Saint Elie. Certes, come il le disait, il ne s'attendait pas à l'effet itunes et surtout de se voir "obligé" de faire une chronique régulière.<br />que Luc ai choisit de faire un episode de façon episodique, pourquoi pas. Qu'il invite des podcast sur son "antenne". Ok.<br />Ce que je rouve par contre dommage est que l'auditeur s'abonnant à son fil se retrouve en fait chez quelqu'un d'autre. Et la, je trouve que c'est tromper l'auditeur.<br /><br />Je pense que Luc aurait du garder son format au lieu de se soumettre à la pression d'une régularité qu'il comble par un autre podcast. Je lui ai touché un mot sur son site. Donc à suivre.<br /><br />Bon, bref.... Pompompompom n'est toujours pas premier.. Ben pourquoi ???? ;)<br /><br />Olivier<br /><br />

Lien croisé

Anonyme

20/07/05 à 20:09

France Podcast : " http://francepodcast.viabloga.com/news/36.shtml"

Le podcasting étouffé par l'affection d'iTunes

fafa

20/07/05 à 20:22

publié ce soir sur le site 01.net... 

Le podcasting étouffé par l'affection d'iTunes
Référencements sauvages, explosion de la bande passante pour les sites concernés : l'arrivée de programmes radio en mode « podcasting » sur l'iTunes Music Store d'Apple ne se fait pas sans heurts.


Philippe Crouzillacq , 01net., le 20/07/2005 à 19h06

Le 29 juin 2005, le podcasting est passé de l'ombre à la lumière. Auparavant cantonné à une audience confidentielle, des milliers de podcasts [ces programmes audio téléchargeables sur un baladeur numérique à partir d'un site Internet, NDLR], se sont retrouvés intégrés sur la version 4.9 de l'iTunes Music Store, le magasin de musique en ligne d'Apple.

Du jour au lendemain, des millions d'internautes ont ainsi pu s'abonner gratuitement aux quelque 3 000  podcasts référencés sur la plate-forme du constructeur informatique. Une bénédiction pour certains, mais une malédiction pour d'autres.

Beaucoup de petits éditeurs (la production de ce type de programme relevant bien souvent de l'artisanat) n'étant pas préparés à supporter d'importants pics d'audience et leur pendant : la hausse parfois vertigineuse de la consommation de la coûteuse bande passante, due aux téléchargements massifs du contenu audio d'un même podcast par des milliers d'internautes.

« En l'espace de quelques jours, l'audience des quatre podcasts (dont celui du site d'information breton Breizhoo.fr) que nous hébergeons a été multipliée par dix », explique Sylvain Corvaisier, fondateur de l'agence web-hébergeur Cocky. A l'instar du site Joeycoco.com (qui diffuse une chanson chaque jour), certains podcasts ont dû suspendre leurs activités, comme le relève le site spécialisé Pointblog.com.

Des cas étonnants

Par ailleurs, dans la plupart des cas, il semble qu'Apple n'ai nullement demandé aux éditeurs de podcasts leur autorisation pour référencer leur programme sur l'iTunes Music Store. « Parmi les deux labels de musique électronique indépendants que nous hébergeons en podcast, aucun n'a été consulté, confirme Sylvain Corvaisier. Et l'un d'eux a même été déréférencé sans aucune explication. » Chez Apple France, aucun porte-parole n'était disponible pour commenter ces informations.

Le référencement soudain de plusieurs milliers de podcasts par Apple a également donné lieu à des anecdotes parfois cocasses, à l'image de ce qui est arrivé à Brian Reid. Il y a quelques mois, rapporte le site Wired.com, ce journaliste indépendant, basé à Washington DC, avait décidé de lancer un podcast au titre évocateur : « Sex talk » . En fait, une simple évocation de questions sur les relations entre les deux sexes, comme la place de la femme dans l'église catholique romaine.

Faute d'auditeurs, Brian Reid abandonna vite son projet. Mais, à sa plus grande surprise, début juillet il reçut un courrier de la part d'un internaute australien qui le félicitait pour ses talents de « podcasteur ». Le journaliste se rendit vite compte de « l'effet iTunes Music Store » : les audiences des archives de son podcast rivalisait avec celles des plus grands programmes radio - disponibles en podcasting - (comme Air America d'Al Franken, ou le Nightline's de Ted Koppel). Mais sa production se voyait aussi gratifiée du label Explicit , une mention réservée outre-Atlantique aux contenus pour adultes. Pas de problèmes d'argent en revanche, puisque Brian Reid avait pris le soin de faire l'acquisition d'une bande passante illimitée.

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